Il s’agissait bien à l’origine de deux paroisses distinctes : Saint Pierre d’Allainville et Saint Germain d’Hattonville, toutes deux à la nomination du grand Archidiacre de Chartres.
Au cours de son histoire, cette paroisse d’Hattonville, de fondation carolingienne a été supprimée un ou deux fois en tant que paroisse mais non en tant que lieu de culte. Ainsi en 1556 fut rédigée la « coutume » de Montfort, acte motivé par le mariage d’Anne de Bretagne (1552). Hattonville y est nommée avec la mention « paroisse rattachée à Allainville et Chatignonville ».
Mais l’église et la communauté ont survécus et réussit à se faire reconnaître en tant que paroisse jusqu’à la révolution. A cette époque, elle est alors définitivement rattachée à Allainville (rebaptisée par les révolutionnaires Franciade Libre), l’église est désaffectée, et le dernier curé d’Hattonville , François Coudray, est déporté sur l’île de Ré à l’âge de 72 ans par le Directoire.
Si cette bâtisse était un presbytère, l’histoire de ce curé nous intéresse !
La chance a voulu qu’il écrive une autobiographie qui nous a permis d’avancer un peu plus dans nos recherches. (« notes et remarques du curé d’Hattonville-en-Beauce à la fin du XVIIIème siècle (1766-1792) » publié par E.Coüard dans les mémoires de la société archéologique de Rambouillet n°18 en 1905).
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